La Médecine Traditionnelle Chinoise

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/d/d2/ChineseMedecine.JPGDans le courant du XIX° siècle, grâce aux jésuites revenant de Chine, la Médecine Traditionnelle Chinoise est apparue timidement en occident, et en particulier en France. Même si elle s’est rapidement répandue dans le monde, ce n’est pourtant que dans les années 1975 que cette science a pris chez nous son véritable essor, tant au niveau de sa pratique que dans l’organisation de son enseignement. De nos jours, elle est donc encore relativement peu connue. Elle est nommée par les uns « médecine parallèle », par d’autres « douce », « alternative » ou encore « complémentaire », sans savoir d’ailleurs très bien ce que recouvrent ces expressions.*

La médecine chinoise traditionnelle est fondée sur une théorie du fonctionnement de l’être humain en bonne santé, d’un point de vue physiologique, psychologique, anatomique, etc. Elle tente également d’expliquer les causes des maladies et les mécanismes biologiques et psychiques qui en sont les conséquences. La médecine chinoise cherche à comprendre l’être humain dans son ensemble, aussi bien sain que malade, tant du point de vue des symptômes visibles qu’invisibles, par une gestion de l’équilibre de l’énergie interne appelée Qi ou Tchi.

C’est une médecine dont l’élaboration est généralement datée de 3000 ans avant J-C. Dans le premier traité de médecine chinoise connu (le Huangdi Nei Jing), on trouve par exemple la description de cinq organes (nommés Wu Zang) et des six entrailles (nommées Liu Fu) accompagnée de schémas.

La médecine chinoise s’appuie en pratique sur des éléments thérapeutiques primordiaux :

  1. la pharmacopée comprenant la phytothérapie (plantes), les minéraux les substances animales voire humaines (ex. le placenta). Elles ont une action importante dans la médecine chinoise.
  2. L’acupuncture et la moxibustion (combustion d’une herbe aidant à faire circuler l’énergie vitale, le Qi)
  3. La diététique
  4. Le massage traditionnel chinois, An Mo / Tui Na.
  5. Le Qi Gong, ou Gymnastique chinoise, qui permet par une pratique régulière, d’équilibrer le Qi, donc de prévenir les maladies. Accompagnée des autres éléments thérapeutiques, elle aide au soin du malade.**

*source: www.medecinechinoise.org

**source: Wikipédia


La Médecine Traditionnelle Chinoise peut-elle avoir une place dans notre civilisation ?

Jusque dans ces dernières années, la notion de santé était définie en Occident par l’absence de douleur et de maladie, sans doute pour des raisons d’accroissement du niveau de vie et de progrès réalisés en matière d’hygiène. Depuis quelques temps, être en bonne santé n’est plus seulement n’être atteint d’aucune affection, mais c’est également se sentir en bonne forme et faire preuve de vitalité, avec une qualité de vie optimale. De plus en plus de personnes demandent aussi à apprendre à ne pas tomber malade.
Ce type de préoccupation rejoint justement les principes de la MTC qui promeut un état d’équilibre dans le corps physique, dans l’esprit, entre le corps et l’esprit, ainsi qu’entre l’être humain et la nature qui l’entoure.

source: www.medecinechinoise.org


Sur quelles bases éthiques est fondée la Médecine Traditionnelle Chinoise ?

Pour essayer d’être clair (et faire un petit clin d’œil à l’Occident !), on pourrait dire que les bases de la MTC sont les mêmes que celles définies par Hippocrate cinq siècles avant notre ère. Ce thérapeute de l’Antiquité, reconnu de tous comme un précurseur, est également l’auteur du fameux Serment prêté par les médecins.

Le premier principe est : « Premièrement, ne pas nuire » ; en MTC, il n’y a jamais d’action thérapeutique appliquée « par principe », en l’absence de bénéfice certain pour le patient. De même, le thérapeute n’est pas en « guerre » contre la maladie et, de ce fait, il n’y a jamais de « dommages collatéraux » (effets secondaires nocifs) ; en aucun cas la victoire sur la maladie ne peut se faire au détriment du malade. Le praticien, par son action thérapeutique adaptée, aide l’organisme à se réguler lui-même, à retrouver un bon équilibre, tout en respectant son rythme de « travail » (cf. 4ème principe). La réflexion et l’action du praticien se portent sur la personne malade et non sur la maladie.

Puis : « Deuxièmement, combattre le mal par son contraire » ; c’est ce que fait la MTC dans sa pratique curative. Par exemple, en cas de maladie « de chaleur » (qui se manifeste par de la température, des rougeurs, etc.), le soin va consister à « rafraîchir » l’organisme ; et vice-versa pour les maladies dues au froid (accompagnée de : frilosité, pâleur, etc.). De même, en cas d’état de « vide », de « manque », le principe thérapeutique va « tonifier ».

Ensuite : « Troisièmement, mesure et modération » ; en MTC, le praticien cherche en permanence à avoir une action en adéquation avec la vitalité de son patient *, pour adapter le soin en conséquence, en pondérant l’intensité de la thérapie. En face de la maladie, le praticien n’est pas dans une situation de toute-puissance ; il œuvre de son mieux dans un esprit d’humilité dans le service, sans volonté de maîtrise absolue de la souffrance et de la vie** , non dans la quête exclusive d’une victoire à tout prix contre la maladie, mais en tant qu’« instrument » au service de l’être humain*** .

Enfin, le dernier principe : « Quatrièmement, chaque chose en son temps » ; il est certain que, dans le domaine de la patience, l’Orient a encore beaucoup à nous apprendre ! Plusieurs siècles ont été nécessaires pour mettre en place un système de soins. De même, dans la pratique médicale, le praticien conduit sa thérapie avec constance, mais sans hâte excessive, toujours dans le respect de son patient, centre de ses préoccupations. Le couple soignant / soigné avance au même pas.

On voit donc bien ici la cohérence entre les principes érigés par Hippocrate et leur mise en pratique dans la MTC.

* Ainsi que la saison, l’état et les habitudes de vie du patient, etc.

** Dans ce sens, la notion d’« acharnement thérapeutique » est hors de propos.

*** Il est bon de souligner ce que disait Ambroise Paré (1510 – 1590), père de la chirurgie moderne : « Je soigne, je panse, mais c’est Dieu qui guérit ».

source: www.medecinechinoise.org


Quels sont les principes théoriques des traitements en Médecine Traditionnelle Chinoise ?

Le but des traitements chinois est de rétablir l’équilibre de l’organisme, en régularisant l’énergie dans telle ou telle fonction, à tel ou tel endroit du corps, en faisant à nouveau circuler de manière harmonieuse les différentes substances de l’organisme (sang, liquides organiques, etc.).

L’originalité du soin est que c’est le patient lui-même qui va faire ce qui est nécessaire, dans le temps et de façon inconsciente, l’intervention du praticien n’étant que le « déclencheur » de l’action thérapeutique. De ce fait, cette régularisation peut entraîner une certaine fatigue dans les heures qui suivent la séance* , voire, dans certains cas, une aggravation très passagère des douleurs.

Toutefois, ce type de thérapie a une limite : elle n’est pas indiquée dans le cas de très graves maladies ayant endommagé très sérieusement l’énergie du patient, ainsi que chez les personnes très âgées qui n’ont plus assez d’énergie pour régulariser le fonctionnement de leur organisme. Le recours à la pharmacopée chinoise serait alors indiqué.

* Toutefois, l’absence de réaction ne signifie pas que la séance a été inopérante.

source: www.medecinechinoise.org


Quels sont les grands principes du diagnostic chinois ?

En MTC, le praticien ne fait pas de « diagnostic » au sens occidental du terme (par exemple : diabète, hypertension artérielle, etc.), tâche réservée au médecin occidental. Il fait un « diagnostic selon les principes de la Médecine Traditionnelle Chinoise » ; le but n’est pas tant de « nommer » la maladie que de trouver la cause (au niveau de l’énergie, du sang, des liquides organiques ou des différentes fonctions) entraînant l’apparition des symptômes, de repérer quel organe cause les symptômes afin de rétablir son bon fonctionnement.

A côté de la vision occidentale mécaniste du corps, dans laquelle la réparation d’un organe va à nouveau faire fonctionner tout le corps, la pensée chinoise insiste sur l’interdépendance de tous les organes, où une maladie est interprétée non seulement comme une manifestation particulière, mais aussi comme le signe d’un déséquilibre plus général.

En MTC, ce qui prévaut est la notion d’équilibre. Une personne pourra avoir une santé et une vitalité excellentes même si elle présente des résultats biologiques un peu hors normes, voire des amas de cellules atypiques, tant que son énergie est adaptée à son état en qualité et en quantité ; son organisme pourra juguler le problème et l’équilibre sera rétablit. Une autre, au contraire, avec des examens complémentaires strictement normaux, pourra se sentir faible si elle manifeste un déséquilibre dans un quelconque domaine.

En partant de ce principe, la maladie n’est pas seulement considérée comme le résultat d’un déséquilibre des propriétés chimiques du corps (ceci n’est en fait que l’effet de la maladie). Le rôle du praticien sera, à partir des différentes manifestations présentées par le patient, de remonter le plus en amont possible pour trouver la ou les causes de cette atteinte pathologique.

Ce bilan diagnostic va permettre au praticien d’appréhender la personne dans toutes ses dimensions : physique, émotionnelle et spirituelle. On peut à ce titre parler de «médecine holistique».

Notons enfin que ce bilan se pratique de la manière la plus objective possible, dans l’intérêt aussi bien du praticien que du patient. Par exemple, afin d’objectiver la rapidité des pouls, les pulsations cardiaques ne sont pas comptées sur une minute, mais par cycle respiratoire (ce rapport « pulsation / cycle » est constant, quel que soit l’état émotionnel ou de fatigue du patient).

source: www.medecinechinoise.org


Comment se pratique le diagnostic selon les principes de la Médecine Traditionnelle Chinoise ?

Usuellement, le bilan diagnostic se déroule en quatre temps, ces différents moments étant plus ou moins concomitants :

– Lors de l’entretien, le praticien questionne le patient sur l’histoire de sa maladie et ses symptômes actuels.

– Le praticien observe le patient pour déceler des changements de formes ou de couleurs au niveau de la face en particulier. Il étudie spécialement la langue et son enduit, reflets de l’état interne du patient.

– Le timbre et le son de la voix, ainsi que la respiration, donnent de bonnes indications sur l’état de santé du patient.

– La palpation d’un certain nombre de zones du corps, à la recherche de chaleur, de froid ou de distension donne de précieux renseignements sur le fonctionnement de l’organisme. Enfin, la palpation fine des pouls procure une idée très précise de l’état de santé du patient.

L’interprétation et la pondération de tous ces signes permettent au praticien de déterminer un principe thérapeutique adapté à chaque personne.

source: www.medecinechinoise.org


La Médecine Traditionnelle Chinoise est-elle fiable au plan scientifique ?

Plusieurs études sérieuses ont été menées dans ce domaine, dont celle du Docteur Niboyet réalisée en 1982 pour le compte du Ministère de la Santé. Les conclusions sont claires :

  • « L’efficacité de ces techniques de soins (acupuncture, médecine manuelle, homéopathie), leur complémentarité ou leur suppléance lors de leurs échecs [de la médecine allopathique], sont indiscutables et ne relèvent pas de l’effet placebo ».
  • « Leurs bases objectives, ainsi que leur activité chez l’homme et chez l’animal, ont été établies par des travaux scientifiques tant français qu’étrangers ».
  • « Leur diffusion est considérable en raison de leur efficacité, leur rapidité d’action, leur absence d’effets iatrogènes et leur faible coût ».

source: www.medecinechinoise.org


Les soins de la MTC s’adressent-ils au corps ou à l’esprit ?

Dans la philosophie extrême-orientale, il n’y a pas de dichotomie entre le corps et l’esprit.

D’après la MTC, chaque fonction de l’organisme gère une partie de la psyché. Ceci permet de comprendre pourquoi un organisme déficient ou une mauvaise hygiène de vie peut engendrer des perturbations psychiques.

Par l’intermédiaire des méridiens, la régularisation énergétique accède aux deux niveaux simultanément et soigne donc l’organisme dans son ensemble.

source: www.medecinechinoise.org


La Médecine Traditionnelle Chinoise peut-elle soulager la douleur ?

Parce qu’elle relie très efficacement les causes aux conséquences, la MTC a le plus souvent un très bon effet sur les douleurs.

D’un point de vue chinois, ces dernières sont une conséquence d’un blocage de sang ou d’énergie. En remettant en route telle ou telle fonction, le thérapeute va donc logiquement faire à nouveau circuler ces deux entités dans le corps et, de ce fait, va déclencher une diminution puis un arrêt de la douleur.

source: www.medecinechinoise.org


Quelles sont les maladies que peut soigner la Médecine Traditionnelle Chinoise ?

Aucune médecine ne peut prétendre guérir toutes les maladies, y compris la MTC, bien entendu.

Toutefois, dans la mesure où cette médecine peut améliorer le terrain d’un individu, il est possible d’affirmer que dans tous les cas elle peut participer à l’amélioration de l’état de santé du patient, ou même retarder l’évolution d’une maladie grave. On peut donc dire que toutes les maladies peuvent être traitées par la MTC, sans pour autant assurer qu’il y aura toujours guérison complète. Dans les maladies incurables, cette médecine est souvent complémentaire d’autres traitements ; elle peut ici apporter un soulagement aux douleurs, améliorer des manifestations telles que l’insomnie, augmenter la capacité de l’organisme à rejeter les produits toxiques, ou bien encore retarder une évolution fatale.

D’autre part, comme nous l’avons vu, la MTC possède une manière fondamentalement singulière de pratiquer un bilan énergétique. Il est donc difficile de dresser une liste des maladies soignées, commune aux médecines occidentale et orientale. De même, il est impossible de définir précisément en termes occidentaux les possibilités d’intervention de la MTC, la terminologie occidentale des maladies ne se retrouvant pas dans les termes chinois. Par exemple, une pathologie appelée « hypertension artérielle » en Occident peut correspondre en MTC à plusieurs maladies très différentes et donc à des principes de régularisation très dissemblables.

A titre indicatif, voici la liste des 43 maladies reconnues par l’OMS comme pouvant être traitées par l’acupuncture (liste établie en juin 1979) :

– Maladies des voies respiratoires supérieures : sinusite aiguë et chronique, rhinite aiguë et chronique, grippe, amygdalite aiguë et chronique

– Maladies du système respiratoire : trachéite aiguë et chronique, asthme bronchique

– Maladies oculaires : conjonctivite aiguë, choriorétinopathie séreuse centrale (maladie de la rétine entraînant une baisse de la vision d’un œil), myopie, cataracte

– Maladies buccales : odontalgie (douleur des dents), douleurs après extraction dentaire, gingivite, laryngite aiguë et chronique

– Maladies du système digestif : achalasie (absence d’ouverture) de l’œsophage et du cardia, hoquet, ptose gastrique (descente de l’estomac), gastrite aiguë et chronique, hyperacidité gastrique, ulcère duodénal aigu et chronique, colite aiguë et chronique, dysenterie bacillaire aiguë et chronique, constipation, diarrhées, iléus paralytique (occlusion intestinale due à une paralysie de l’intestin)

– Maladies d’origine nerveuse, musculaire et osseuse : céphalées, migraine, névralgie du trijumeau, paralysie faciale périphérique, paralysie post-traumatique, polynévrite, poliomyélite antérieure aiguë, maladie de Ménière, vessie neurologique, énurésie (urines durant la nuit), névralgie intercostale, syndrome épaule main, périarthrite scapulo-humérale, épicondylite (tendinite au niveau du coude), sciatique, lombalgies, arthrose.

Notons que cette liste contient des maladies soit aiguës, soit chroniques.

Bien entendu, cette liste n’est pas exhaustive. Grâce à sa compréhension globale de l’être humain, la MTC apporte plus qu’un soin au niveau des symptômes, puisqu’elle vise la racine de la maladie, la cause profonde.

source: www.medecinechinoise.org


Le résultat du soin est-il durable ?

Puisque la régularisation énergétique vise à remettre en profondeur un équilibre dans l’organisme, le soin devrait toujours avoir un résultat durable. Malheureusement, le résultat ne peut être que passager, en fonction essentiellement de l’hygiène de vie du patient (en particulier en fonction de sa vie professionnelle et de son alimentation).

C’est la raison pour laquelle une séance de régularisation ne se borne pas en la pose d’aiguilles. Le praticien va aussi donner des conseils d’hygiène de vie, tant pour compléter le soin que pour prévenir un retour de la maladie.

source: www.medecinechinoise.org


A quoi correspondent les méridiens ?

L’énergie circule dans tout l’organisme en permanence. Elle emprunte la voie des « méridiens », sortes de canaux de transport. On pourrait les comparer à un fil électrique le long duquel transitent les électrons.

Ces méridiens, au nombre de 15, comportent des trajets soit superficiels, soit profonds et sont donc en relation avec les organes internes. Ils « irriguent » tout le corps : trois d’entre eux commencent aux orteils et apportent l’énergie au niveau du thorax, endroit où trois autres méridiens font monter l’énergie jusqu’au bout des doigts ; de même, trois méridiens font descendre l’énergie jusqu’à la face, où trois autres méridiens l’acheminent vers le bas jusqu’aux orteils.

Les trois derniers méridiens (appelés « curieux » ou « extraordinaires ») ont pour fonction de relier les autres méridiens entre eux.

source: www.medecinechinoise.org


Existe-t-il une preuve scientifique de l’existence des méridiens ?

Une expérience scientifique a montré que l’injection de substance radio-opaque à n’importe quel endroit du corps se disséminait concentriquement, tandis que l’injection de la même substance, à la même dose, à un endroit correspondant à un point, se disséminait avec un déplacement longiligne.

Pour lire une étude scientifique plus complète concernant l’activité électrique au niveau des points de poncture, vous pouvez vous référer à l’article « Les preuves scientifiques de l’acupuncture« .

Ces différentes études (depuis 1882) tendent à prouver qu’il existe un trajet préférentiel de circulation dans l’organisme, mais, à ce jour, on ne peut aller plus loin dans les conclusions.

source: www.medecinechinoise.org


A quoi correspondent les points d’acupuncture ?

Il s’agit d’endroits très précis (moins d’un millimètre carré) situés sur les méridiens dans leur partie superficielle.

Il en existe plus de 400, mais un praticien n’en utilise habituellement que 150 environ et une centaine dans sa pratique courante.

Plusieurs études scientifiques ont montré qu’à cet endroit précis de la peau, la différence de potentiel entre la partie superficielle et la partie profonde est significativement différente d’un autre endroit pris au hasard. Ceci n’explique évidemment rien, mais montre tout de même qu’un phénomène très particulier existe.

source: www.medecinechinoise.org


A quelle profondeur les aiguilles sont-elles insérées ?

Les aiguilles d’acupuncture sont enfoncées jusqu’à ce que le praticien sente la «couche de l’énergie», soit, en général, de quelques millimètres à 1 centimètre. La profondeur d’insertion dépend de nombreux facteurs : âge du patient, type, chronicité et gravité de la maladie, saison, etc.

source: www.medecinechinoise.org


Existe-t-il des risques de contamination avec les aiguilles ?

Non. Depuis longtemps, tous les praticiens sérieux de MTC utilisent des aiguilles stériles à usage unique. Ceci permet non seulement d’éviter la moindre infection, mais aussi de ne pas provoquer de douleur importante lors de la poncture, la pointe de l’aiguille étant très affutée.

source: www.medecinechinoise.org


Existe-t-il des réactions après une séance d’acupuncture ?

Rappelons qu’un soin acupunctural ne provoque aucun effet secondaire nocif.

Après une séance, le corps tente de se rééquilibrer et parfois de se débarrasser des substances toxiques qui l’empoisonnent, en mettant en route de nombreux processus physiologiques.

La pose d’aiguilles peut donc éventuellement entraîner : une certaine fatigue avec désir de sommeil (qui disparaît après une nuit de repos), une petite sensation de faiblesse passagère, une augmentation transitoire des douleurs (qui s’estompe progressivement), une impression de tonus et de force.

Ces manifestations ne sont pas obligatoires et leur absence ne signifie en aucun cas un manque de réaction de l’organisme au soin.

source: www.medecinechinoise.org


Existe-t-il des activités à éviter avant ou après une séance d’acupuncture ?

Rappelons que les aiguilles agissent en profondeur de l’organisme, après insertion superficielle dans une zone très précise du corps.

C’est la raison pour laquelle il faut éviter, dans les deux ou trois heures précédant et suivant la séance, les activités qui feraient circuler fortement le sang et l’énergie : bain chaud, repas, activité physique violente, boissons alcoolisées, etc.

A contrario, le fait d’être calme et de se relaxer avant et après le soin permet de mieux profiter de celui-ci.

source: www.medecinechinoise.org


Combien de temps faut-il laisser passer entre 2 séances d’acupuncture ?

En Chine, les régularisations énergétiques par acupuncture sont souvent quotidiennes. Dans notre pays, cette pratique n’est pas adaptée, pour des raisons à la fois sociales et économiques.

A chacune des séances, le praticien fait un bilan énergétique pour voir l’évolution de l’état du patient depuis la séance précédente ; ce bilan ne sera significatif que si le soin acuponctural a le temps d’agir.

Dans le cas de maladies aigües (de type torticolis, entorse, etc.), deux séances peuvent être assez rapprochées (48 à 72 heures), afin de combattre au plus vite la pathologie.

Pour les maladies chroniques, il est nécessaire de laisser passer plusieurs jours entre deux séances, afin de laisser le patient « travailler » en rééquilibrant son organisme. Habituellement, l’espacement entre deux séances est d’abord d’une semaine, puis de quinze jours, pour arriver à un rythme « de croisière » d’environ un mois.

Enfin, dans le cadre d’une prévention des maladies, les séances sont habituellement espacées d’environ trois mois ; il est souhaitable dans ce cas de régulariser les énergies à chaque changement de saison.

source: www.medecinechinoise.org


Combien faut-il de séances d’acupuncture pour soigner une maladie ?

En cas de maladie aigüe, une à deux séances suffit dans bien des cas.

Pour les maladies chroniques datant de nombreuses années, le nombre de séances sera évidemment plus important. Il dépendra là aussi de nombreux facteurs : âge du patient, chronicité et gravité de la maladie, saison, hygiène de vie, fatigue plus ou moins importante après la séance, profession, éloignement, etc. Dans la pratique, le patient et le praticien cheminent côte-à-côte en évaluant, chacun à son niveau, l’évolution de la maladie et les conséquences dans la vie de tous les jours ; le nombre de séances se trouve ainsi fixé d’un commun accord. L’évolution favorable vers la guérison se manifeste de diverses manières : diminution puis disparition des symptômes, amélioration du tonus général (tant physique qu’émotionnel), meilleure résistance aux intempéries, etc.

source: www.medecinechinoise.org


La cessation des symptômes est-elle synonyme de guérison ?

Non, ce n’est souvent qu’un signe d’amélioration de l’état général. Bien souvent, un symptôme n’est qu’une manifestation « superficielle » de la maladie. Sa disparition n’indique donc pas forcément une guérison. Ce n’est que le bilan énergétique effectué par le praticien qui va permettre d’évaluer si, après une affection, le corps a retrouvé son équilibre. Il peut donc être nécessaire de poursuivre un traitement même après la cessation d’un symptôme.

source: www.medecinechinoise.org